top of page
Rechercher

CRAPAHUTONS DANS L'ENTREMONT


Je m’appelle Guillaume Amos, j’ai 21 ans et j’habite à Villette. En tant que candidat à la suppléance pour le district d’Entremont, j’ai comme objectif dans ce blog, de vous présenter ma vision de la mobilité pour notre district.


S’atteler à parler de mobilité dans un district, qui comme son nom l’indique, s’étend sur plusieurs vallées entrecoupées par plusieurs sommets, peut sembler être une tâche fastidieuse et complexe. Et ça l’est. Imaginer un concept de mobilité dans un terrain accidenté ne pose pas les mêmes problématiques qu’en plaine. Mais c’est là qu’est tout le défi : offrir à la population des vallées latérales un confort dans leur mobilité que seule la plaine semblerait pouvoir offrir.


Dans ce sens, de nombreux progrès ont déjà pu être réalisés grâce à la collaboration des politiques et des partenaires du milieu. Je pense bien sûr à la gare du Châble, à l’augmentation des cadences vers Martigny, mais aussi au tunnel et à l’historique col du Grand-St-Bernard. Il est assuré qu’aujourd’hui, la mobilité de l’Entremont serait bien plus en retard sans ces projets ambitieux et parfois audacieux, il faut bien le reconnaître.

Néanmoins, il faut continuer à progresser et ne pas se reposer sur ses lauriers. Rappelons-le, l’objectif est d’offrir à la population des vallées latérales le plus grand confort possible en terme de locomotion.


Le confort passe d’abord par l’entretien des routes existantes. Dans ce sens, il est dans notre intérêt de renforcer les relations avec la Confédération pour l’entretien des routes nationales notamment l’axe du Grand St-Bernard, qui fait partie des nouvelles routes nationales depuis le 01 janvier 2020. Selon le rapport de 2019 sur l’état des NAR (nouveaux tronçons intégrés au réseau des routes nationales), l’axe du Grand St-Bernard fait figure de mauvais élève avec la note de 4 (=critique, 5 étant le plus mauvais). Et cela se confirme par les nombreux problèmes de sécurité que cette route peut comporter. Il est donc grand temps de renforcer la collaboration avec la Confédération pour entretenir au plus vite cette route.


Le confort passe aussi par des nouvelles infrastructures qui permettent de fluidifier la mobilité. Je pense par là au projet de contournement de Villette. La route cantonale Sembrancher-Villette-Verbier est l’une des plus chargées du canton. Elle représente la seule voie d’accès à la station de Verbier. Cet axe supporte un trafic important aussi bien en haute saison (tourisme) qu'en basse saison (construction). Ce projet ne date pas d' hier, un tel itinéraire était déjà à l’ordre du jour à la fin des années 80. Malgré tout, rien n’a été entrepris bientôt 50 ans plus tard. Aujourd’hui cette route représente un danger pour les habitants des villages alentours et plus particulièrement pour les écoliers. Le trafic y est perturbé et souvent bouché aux heures de pointe. De plus, les bouchons amènent les voitures à contourner la zone en traversant le village de Villette, ce qui rend la circulation à l’intérieur du village impossible pour les riverains, sans penser aux désagréments que ce défilé de voitures peut causer aux bien-être des habitants. Nous devons donc absolument remettre l’ouvrage sur le métier et trouver des solutions en commun avec tous les partenaires pour permettre cette déviation.


En termes de fluidification, le cas s’applique aussi à l’embranchement Entremont-Val de Bagnes, à Sembrancher. Là aussi des solutions plus efficaces pour le trafic doivent être analysées et envisagées. Un trafic bloqué et encombré ne profite à personne.


Une solution à ces problèmes de trafic peut aussi venir de la part des autres moyens de déplacement. D’ailleurs, le confort passe aussi par la proposition à la population d’une offre variée de types de mobilités. Il faut donc largement penser à augmenter la desserte en transports publics dans les villages qui ne sont parfois desservis que deux fois par jour. Néanmoins, cela ne signifie pas pour autant de faire tourner des bus de 50 places presque vides entre les villages. Il faut trouver des moyens plus efficace comme par exemple, un système « à la demande » qui existe déjà dans certains endroits ou encore pourquoi ne pas imaginer des liaisons câblées.


Le canton du Valais est le canton alpin par excellence, nous devons relever le défis de continuer à nous déplacer avec un maximum de confort et un minimum d’impact environnemental. Mais nous n’aurons rien sans rien, il faut donc oser défendre des projets d’envergure et faire preuve de la même audace dont nos anciens ont pu faire preuve par le passé.




0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page