Par Christophe Maret
La commune de Bagnes souffre actuellement d’une image négative, aussi bien vis-à-vis de ses citoyens que d’autres partenaires tel que le canton du Valais, les journalistes et l’opinion publique en général. Une étude relative à son organisation a déjà été menée dans le cadre de la fusion mais de forts intérêts partisans n’ont pas permis de pousser la réflexion assez loin.
Nous avons déjà abordé le chapitre de la communication dans un article précédent. Celle-ci doit être renforcée, modernisée et devenir beaucoup plus fréquente, que ce soit vis-à-vis des habitants de la commune ou à l’égard du grand public. Par exemple, des relations régulières entretenues avec les journalistes permettraient d’éviter certains malentendus. Le passage d’une communication à sens unique, soit de la commune vers ses citoyens, à un dialogue entre les deux parties serait aussi le bienvenu. Celui-ci pourrait être organisé de manière électronique ; il pourrait également être de nature physique, au travers de rencontres citoyennes, journées portes-ouvertes, etc. …. Un tel échange ne concerne pas uniquement les élus politiques mais aussi tous les échelons communaux.
Il apparaît en effet important que chaque service entretienne des relations privilégiées avec ses « clients », avec ses contacts auprès d’autres administrations ainsi qu’avec tous ses partenaires. Ainsi, les directeurs opérationnels devraient mettre en place une politique de rencontres et de dialogues avec toutes les parties concernées, afin que chacun comprenne les intérêts, les besoins et les attentes des autres.
Commune la plus riche du canton, Val de Bagnes, contribue le plus fortement à la péréquation intercommunale. A ce titre, elle doit faire entendre sa voix au-delà du chèque annuel remis aux autres communes. La députation entremontante au Grand Conseil doit être utilisée à bon escient afin de communiquer nos inquiétudes et nos doléances aux organes du canton. Lorsque cela s’avère nécessaire, notamment au moment où nous nous trouvons dans une impasse, l’implication d’un ou plusieurs Conseillers d’Etat doit être demandée. Le canton doit être vu comme un partenaire et non comme l’autorité suprême.
Au travers de ces différentes pistes, l’image de la nouvelle commune Val de Bagnes devrait s’en trouver renforcée, de manière positive et forte.
Quant à l’organisation interne de la commune, comme mentionné plus haut, un travail a déjà été réalisé dans le cadre de la fusion. Ainsi, le nombre de services a été adapté au nombre de conseillers communaux, notamment au travers de la création d’un nouveau dicastère prometteur de la jeunesse et de la cohésion sociale. Nous avons souvent évoqué le fait que la nouvelle commune dépasserait les 10'000 habitants et de ce fait pouvait être considérée comme une ville. Aujourd’hui, avec plus de 250 employés, nous devons prendre en compte la taille de la commune dans nos réflexions relatives à son organisation et ainsi la moderniser encore davantage. Les options vont de l’engagement d’un directeur général des opérations à la création d’un service informatique. La centralisation des achats est un autre exemple ; aujourd’hui, dispersées dans des services différents, 6 à 7 personnes agissent indépendamment les unes des autres, sans politique cohérente et avec le risque de ne pas respecter la loi sur les marchés publics.
Enfin, lors de la future législature, notre plus grand souhait serait de pouvoir laisser de côté les intérêts partisans, familiaux et d’amitié pour nous concentrer sur l’évolution future et positive de notre belle commune. Dialogue, confiance et quête de l’excellence devraient être les maîtres-mots du futur conseil communal. Cela dépendra toutefois de sa composition !
C’est la raison pour laquelle nous vous sommes reconnaissants de voter
la Liste PLR No 2 !
Merci pour votre soutien !!!
Christophe Maret
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